La trottinette électrique a su s’imposer en quelques années comme un moyen de déplacement innovant et ergonomique pour de nombreux Français
Depuis un décret du 23 octobre 2019, les trottinettes électriques sont soumises au code de la route au même titre qu'une voiture ou un vélo.
Elles doivent donc respecter les dispositions de celui-ci.
Afin d’être autorisées à rouler sur la route, les trottinettes électriques ne doivent pas dépasser une limite de 25 km/h. Cela correspond à la vitesse maximale pour tout engin non immatriculé selon le Code de la route.
Cette vitesse peut être réduite par les autorités locales. A Paris, la vitesse autorisée pour les trottinettes électriques est de 10 km/h afin de limiter les risques d’accident.
Les trottinettes électriques doivent respecter le sens de la circulation, les limitations de vitesse ainsi que les feux de signalisation.
Des interdictions s'appliquent également.
Ainsi, en trottinette électrique, vous n’avez pas le droit de :
Comme pour tout véhicule motorisé, une trottinette électrique se doit de disposer de feux de position avant et arrière, de freins efficaces ainsi qu’un avertisseur sonore.
De plus, la trottinette électrique doit être munie d’éléments rétro-réfléchissants à l’arrière et sur les côtés afin de rester visible en pleine nuit.
En ce qui concerne le casque, ce dernier est exigé par le Code de la route pour la circulation hors agglomération.
En zone urbaine, celui-ci est fortement recommandé. Les genouillères, protèges-poignets et gants sont, eux, obligatoires.
A défaut de respecter toutes ces préconisations, vous risquez une amende.
En revanche, aucune perte de point n'est encourue avec ce mode de transport.
Pour toute question, consultez Maître Aurélie BOUKORRAS, Avocat en droit routier à Toulon dans le Var.